L’éternel combattant
Pour Khaled Drareni
Parfois les miens me manquent
Puis je pense aux tiens
Et chasse la mélancolie qui éreinte ma voix
On te vole les mots que tu as arrachés
Et on démolit ta Casbah
Parfois le courage se dérobe
puis je songe à tes choix,
je reprends alors la plume
Et mon artisanat
On te vole les mots que tu as arrachés
Et on démolit ta Casbah
Parfois j’ai envie de silence
puis j’entends celui qui résonne à Koléa
Je me mêle alors aux autres
car le pays est privé de toi
De tes mots
Tes images
Cent jours
Nous ne t’oublions pas.
